Sabella : quand
l’éolienne devient sous-marine
La première hydrolienne de France baptisée «Sabella»
vient d’être présentée à Bénodet dans le Finistère. Elle ne devrait prendre
place sous l’eau qu’à partir du mois d’avril. Quel est le principe de
fonctionnement de cette éolienne sous-marine ? Quelles sont ses caractéristiques
? Réponses.
Elle s’appelle «Sabella», mesure 3 m de diamètre et de 5,5 m de
haut… Ses mensurations, elles appartiennent à la première hydrolienne de France
qui est actuellement présentée à Bénodet dans le
Finistère.
A l’initiative du
projet : HydroHelix Energie, une entreprise spécialisée dans les systèmes
hydrauliques et énergétiques innovants. La société a pensé immerger une éolienne
fixée sur une embase qui isole physiquement le sol de la zone d’influence du
rotor. afin de transformer et d’utiliser une partie de l’énergie des courants de
marée en énergie mécanique grâce à une hélice. Objectif final : produire
de l’électricité qui par la suite est dissipée par des résistances installées
sur la structure de la machine.
19 mètres de profondeur
Encore au stade de prototype, «Sabella» sera testée en milieu réel dès le
mois d’avril où elle sera plongée dans l’eau à 19 mètres de profondeur.
L’expérimentation, qui durera de 4 à 6 mois, permettra à l’aide d’une
instrumentation complète de mesurer les courants amont et aval dans le rotor,
l’énergie électrique produite, les températures dans la nacelle… Des plongeurs
vérifieront une fois par mois le bon fonctionnement de l’appareil et une caméra
sous-marine implantée devant l’hydrolienne permettra d’étudier le comportement
des poissons. L’ensemble de ces éléments devraient être pris en compte dans la
définition de la machine «vraie grandeur» du futur projet
«Marenergie» qui consiste à concevoir et à construire une machine de 200 KW de
puissance.
voir aussi http://www.hydrohelix.fr
A
noter que le projet Sabella s’élève à 750.000 euros dont 40% est financé par le
Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Général du Finistère, les communautés
de communes de Brest et de Quimper, et l’Ademe Bretagne, le reste étant à la
charge des partenaires du consortium Sabella.
Découvrez le procédé en
vidéo, en cliquant ici
C.G 27/03/2008 source
Batiactu